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Gwendy et La Boîte à Boutons


Prologue:

Trois chemins permettent de gagner Castle View depuis la ville de Castle Rock: la Route 117, Pleasant Road et les Marches des suicidés. Comme tous les jours de cet été 1974, la jeune Gwendy Peterson a choisi les marches maintenues par des barres de fer solides qui font en zigzag l'ascension du flanc de la falaise. Lorsqu'elle arrive au sommet, un inconnu affublé d'un petit chapeau noir l'interpelle puis lui offre un drôle de cadeau: une boîte munie de deux manettes et sur laquelle sont disposés huit boutons de différentes couleurs.

La vie de Gwendy va changer. Mais le veut-elle vraiment? et, surtout, sera-t-elle prête, le moment venu, à en payer le prix? Tout cadeau n'a-t-il pas sa contrepartie?

Mon avis:

Gwendy est attachante, je me suis rapidement identifiée à cette jeune fille que l’on découvre enfant juste avant de rentrée au collège.

On observe Gwendy grandir avec sa boîte à boutons. Les choix qu’elle pose, son corps qui change, toute sa vie qui s’améliore grâce (directement ou indirectement) à la boîte. Elle s’éloigne néanmoins de son amie de toujours, Olive. Celle-ci est désormais un peu jalouse de Gwendy, devenue « canon ». Bon, le sort d’Olive ne sera pas aussi radieux que celui de Gwendy. Mais nous n’en dirons pas plus.

La boîte restera longtemps une source de sourde angoisse pour la jeune fille. Et si quelqu’un la trouve et la lui vole ? Ou, pire, appuie sur un bouton ? Cela pourrait entraîner la disparition de tout un continent – « pourrait », car elle n’en est pas certaine. Toute l’histoire tourne autour de cette incertitude, et des choix que Gwendy fait en dépit – ou à cause – d’elle.

Un tout petit Stephen King, tout juste 150 pages. C’est simple, rapide, efficace. Pour ceux qui souhaitent connaitre le style de King sans oser lire ses romans, cette nouvelle est idéal. L’atmosphère nous enveloppe dès les premières lignes.

J’ai donc apprécié ma lecture de Gwendy et la boîte à boutons, même si j’ai trouvé qu’on restait peut-être trop en surface sur plusieurs aspects

L’extrait :

« Gwendy craint sans cesse que la boîte à boutons ne soit découverte ou volée. Cette peur, comme un bruit de fond dans sa tête, ne régit cependant pas sa vie, loin de là. Peut-être est-ce d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Mr. Farris la lui a donnée. Il a bien dit : Tu es l’élue. Elle travaille bien à l’école, décroche un rôle important dans la pièce de fin d’année en quatrième (rôle dont elle n’oublie pas une seule réplique), et continue à courir. Rien ne vaut la course à pied ; quand l’ivresse du coureur la saisit, même le bruit de fond disparaît. Parfois elle en veut à Mr. Farris de lui avoir imposé cette responsabilité, mais la plupart du temps ce n’est pas le cas. Comme il l’a affirmé, le coffret accorde des dons. Une faible récompense, disait-il, mais qui ne paraît pas si insignifiante à Gwendy : sa mémoire s’est améliorée, elle n’a plus envie de dévorer tout le contenu du frigo, elle a 10 sur 10 aux deux yeux, et il y a encore autre chose. Sa mère la dit très jolie, mais sa copine Olive va plus loin. “Merde, t’es canon”, dit-elle un jour, et sans en avoir l’air ravie. »

Ma note: 3/5


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